Lors du Bloovi Conversion Day, Amy Harrison est allée droit au but : quand il s’agit de copywriting, tout le monde écrit pratiquement les mêmes textes et reprend toujours les mêmes mots « puissants », tels que « dynamique », « de qualité », « incontournable », « high tech » et « utile ». Suivant le principe « sharing is caring », je vous présente ses quatre conseils qui m’ont déjà aidé plus d’une fois à rédiger des textes efficaces :
1. Évitez le cheating copy
Des textes dans lesquels vous parlez trop de vous et pas assez de vos clients ? Surtout pas ! C’est ainsi que vous rédigerez des cheating copy : des textes que vous retrouverez sur des milliers d’autres sites. Ne copiez pas les autres, pensez différemment. Visualisez, concrétisez, et surtout : appliquez le principe « what’s in it for me » (« qu’est-ce que ça va m’apporter ») à tout ce que vous écrivez ! N’oubliez pas : votre client ne s’intéresse qu’à ce que votre offre peut lui apporter.
2. Oubliez les concepts bateaux tels que « dynamique », « de qualité », « incontournable », « high tech » et « utile »
Lorsqu’on rédige un texte pour booster son taux de conversion – par exemple un texte pour son site web –, on a tendance à utiliser autant de mots « puissants » que possible. Mais il s’agit la plupart du temps de platitudes. Une réflexion axée sur le client vous aidera à ne plus les utiliser. Comment le lecteur sait-il que votre offre est solide ou de qualité ? Ne partez surtout pas du principe que votre client vous croit sur parole – d’autant plus si vos paroles sont floues. Vous devez démontrer les avantages de votre offre. Vous pouvez par exemple souligner une fonction spécifique et l’associer à un avantage pertinent pour le client : « [Produit] est un outil de suivi du temps très efficace, qui vous aide à analyser la productivité de vos collaborateurs dès le premier jour, grâce à ses nombreuses possibilités de rapport ». Le lecteur reçoit des informations concrètes, et cela renforce votre crédibilité et l’attractivité de votre produit.
3. Apprenez à connaître vos lecteurs et à savoir ce qui compte pour eux
Utilisez des buyer persona’s – des représentations semi-réalistes de vos clients idéaux – et les textes que vous rédigerez seront automatiquement plus efficaces. Vous pouvez également utiliser des outils supplémentaires, tels qu’UsabilityHub. Grâce à cet outil, vous pouvez voir, grâce à un test de 5 secondes, si, par exemple, le titre de votre site est suffisamment bon. Nous en avons créé un pour l’occasion sur Outsource. Ça vous dit de faire le test ?
4. Assurez-vous que les lecteurs réalisent qu’ils ont un besoin (admitted pain)
Les personnes de votre groupe cible ne savent souvent pas qu’elles ont un besoin particulier. C’est plutôt gênant puisque vos textes sont, la plupart du temps, axés sur des problèmes et leurs solutions. C’est pourquoi vous devez vous mettre à la place de vos lecteurs et utiliser les bons « symptômes ». Le lecteur pourra ainsi se rendre compte qu’il a un problème et que votre offre est LA solution. Attirez donc l’attention sur le risque encouru sans utilisation de votre produit ou service. Petit exemple :
Ne dites donc pas « Envoyez des rappels de paiement automatiques par SMS et oubliez les factures impayées ». Mais plutôt : « Vos employés perdent trop de temps avec les rappels de paiement ? Envoyez des rappels automatiques par SMS. »